Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                                   437
 une autre missive, 16 décembre de la môme année, le frère
 de Gacon disait : « Je vais présentement employer le reste de
 ma lettre à vous parler de vos inscriptions et d'autres choses
 de liuéraîure qui vous concernent. Je commencerai par voire
 réception à noire Académie, qui se fera à la première assem-
 blée sur la proposition de Monsieur notre archevêque, qui a
 voulu s'en charger lui-même, quoique je lui eusse demandé la
 permission de la faire faire par M. Brossetle. Il me dit, dans
 celle occasion, les choses du monde les plus obligeantes pour
 vous, elc. (1) »
    Gacon fut donc reçu le 4 janvier 1718, et Brosselle lui an-
nonçait la bonne nouvelle par une lellre que celle Revue a
déjà donnée, tom. I, pag. 193.
   Enfin, en 1719, Brosselle écrivait encore à Gacon une lettre
que nous avons aussi publiée.
   Gacon ne dut pas être ravi de cette lellre : «         On s'est
trop légèrement élevé contre Academia penullima longaf écri-
vait-il, puisque la belle épigramme de l'affranchi de Cicéron
l'a fait formellement longue., et que Calepin, qui la rapporte
tout entière, en dorme une raison commune à tous les poêles
lalins qui se sont servis de mots dérivés du grec     » Je ne le
suivrai pas dans ces détails qui importent peu. Je lis, vers la fin
de sa lettre : « Sanleuil (2) me faisait souvent l'honneur de m e
consulter sur ses inscriptions; il ne dédaigna pas de corriger
les derniers vers de celle de l'amphithéâtre de St-Côme, sur
mes remontrances :
       Ad cœdes Iiominum pvisca ampliilhealra patebant,
         li;cc longum ut discaut vivere noslra palem,
en celui-ci :
         Hxc longum ut vivant ampliilhealra paient.
En effeî, ce n'est p o i n t a St-Côme où l'on        va pour appren-

  ti) Lettres, ibid.

  (2) II faut écrire Sanleul.