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456 Mieux te vaudrait perdre ta renommée, Que los cueillir de si eliélif aloi. Honni seras, ainsi ijueje prévois Par net écrit. Et n'y sais, à vrai dire, Remède aucun, sinon que contre toi Le même auteur écrive une satire. (!) V. Lorsque Mmc Dacier eut commencé la longue querelle entre les partisans d'Homère, dont elle prenait ïa cause, et ceux qui ne trouvaient pas dans ce poète toutes les beautés que cette savante dame croyait y voir, Gacon voulut aussi se mêler de la dispute, et fit l'Homère vengé ; Paris, 1715, in-12. C'est une réponse fort aigre, toujours entremêlée de ron- deaux, et adressée à La Motte, sur l'Iliade qu'il venait de donner en vers français, mais qui n'était on effet qu'une insi- pide paraphrase du poème homérique. La Motte ne répondit pas à son adversaire, mais l'abbé de Pons, ami du célèbre aca- démicien, et qui se trouvait maltraité dans l'Homère, dénonça l'ouvrage au chancelier (2); l'affaire néanmoins n'eut pas de suite. Gacon avait demandé à la duchesse du Maine la permis- sion de lui dédier ce livra; voici la réponse qu'il reçut : « Madame la duchesse du Maine, qui est très persuadée, Monsieur, qu'un homme aussi sage que vous, aura gardé dans son ouvrage toutes les règles que prescrit l'honnêteté qui doit régner dans les disputes littéraires, trouve bon que son nom paraisse à la tête de ce que vous témoignez avoir composé pour la défense d'Homère. Voilà , Monsieur, la plus impor- tante partie de la commission dont vous m'avez honoré. Quant à l'autre, qui regarde l'Epîlre dédicatoire, je me connais trop pour entreprendre de toucher à ce qui part de votre plume, et je n'ai pas assez de témérité pour ni'ériger en censeur, ni (1) Œuvres de J. B. Rousseau. Paris, Lefèvre, tom. II, p. 280. Voyez aussi page 296 : Gacon, rimailleur subalterne, etc. (2) La dénonciation de l'abbé de Pons se trouve dans le Journal littéraire de la Haye, tome VT, page 452. Elle renferme des particularités singulières.