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33i) sidéralion, et à des magistratures élevées, qui ne se donnent qu'au mérite. — Vous voyez qu'en politique les hommes ne ne feraient pas mal quelquefois de copier les fourmis. Mais le chapitre le plus attachant, c'est celui où le fameux académicien'traile de la poésie et de la musique des oiseaux, l i a reconnu que le rossignol n'a pas une chanson seulement, mais trois chansons que l'observateur a parfaitement entendues et distinguées dont deux précèdent et la dernière accompagne la couvaison.il a traduit fidèlement et élégamment toute la troi- sième que le mâle chante auprès de la femelle pour « l'amuser, « dit-il, pour la féliciter, pour la louer. » Mais il a soin de rap- procher la traduction française du texte rossignol. Je vais, si vous voulez me le permettre, vous copier ici l'un et l'autre. Il faudra bien que vous reconnaissiez, malgré vous, la supério rite de l'original (1). Voici le chant du rossignol : Tinù, tiuù, tinu, tinù, Spè tiù , z'qua : Quorrorr pi, pi, Tio, tiô, tiô, lix ; Quutiô, qutiô, quliô, qutiô Zquô, zquô, zquô, zquô Zi, zi, zi} zi, zi, zi, zi, QnoiTOr tui, z'quà , pipi qui, TRADUCTION. Dors, dors, dors, dors, dors, dors, ma douce aune, Amie ; amie, Si belle et si chérie : ( i l Nous n'inventons rien dans tout ceci. ASOUS venons de reproduire les expressions du curieux livre de M . Dupoul de Nemours. Voici maintenant la traduction en vers du même auteur avec le texte en regard, texte donné par rai Italien el qui, citante par une Italienne, serait du rossignol tout pur.