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lc.2 l'homme est la ressemblance de Dieu, l'homme participe â la puissance et à la sagesse, et il vit par l'amour. Comme Dieu, il est par dessus tout amour ; en lui comme en Dieu, l'amour est l'élément irréductible. Principe et cause de tout, sans au- tre cause que lui-même, tel nous apparaît l'amour dans l'ab- solu, en Dieu ; ainsi, chez l'homme, l'amour explique tout, il est le fait primitif au-dessus duquel il n'y a qu'une seule cause : Dieu, c'est-à -dire encore l'amour. Ces notions de Dieu nous paraissent les plus hautes auxquelles la philosophie puisse s'élever, et notre raison y adhère fermement. Quel- ques discussions qui s'établissent dans les régions secondaires de la science, les résultats obtenus dans des écoles et par des méthodes diverses, consacrent cette notion de la triade divine fjrmée de la puissance, de la sagesse et de l'amour; après les travaux de M. Blanc St-Bonnet, tout en admettant l'égalité des trois essences, on est forcé d'admettre aussi la primitivité de l'amour. De celte idée à la psyeologie, telle qu'elle est exposée dans le livre de l'Unité, la conclusion est néces- saire. Mais ne perdons pas de vue que le but de l'auteur est la science sociale ; c'est pour y arriver qu'il est parti de la science de l'homme ; aussi quand il a constaté que l'homme est un être doué du corps, de la volonté, de l'intel- ligence, de la raison et du cœur, il se pose ces questions : Quelle est, dans ce monde ou dans le temps, la condition d'existence de l'homme, comme être doué de ces cinq facul- tés diverses, et la solution de chacune de ces questions lui donne la nécessité de l'existence de la société. L'exploitation du globe, condition de la vie et du dévelop- pement corporel de l'homme, implique l'association. L'éduca- tion, condition du développement de la volonté, de la liberté morale, implique également l'étal social. Le développement de l'intelligence qui, d'après la constitution actuelle de