page suivante »
99 Hélas ! l'automne encor nous revient chaque année, Au bruit des vents confus qui dépouillent nos bois, Effeuillant sous nos pieds sa couronne fanée ; Le chêne emprunte encore à l'orage une voix... Mais je ne revois plus voltiger dans l'espace Ces fantômes riants d'un âge qui n'est plus ; Et si j'anime encor le nuage qui passe, C'est pour y voir ma mère et ceux que j'ai perdus ! F. COIGNET. Automne de 1841.