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Hélas ! l'automne encor nous revient chaque année,
Au bruit des vents confus qui dépouillent nos bois,
Effeuillant sous nos pieds sa couronne fanée ;
Le chêne emprunte encore à l'orage une voix...



Mais je ne revois plus voltiger dans l'espace
Ces fantômes riants d'un âge qui n'est plus ;
Et si j'anime encor le nuage qui passe,
C'est pour y voir ma mère et ceux que j'ai perdus !
                                      F. COIGNET.
Automne de 1841.