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front la synthèse et l'analyse, l'inspiration et le travail, le réel et
l'idéal. »
Après avoir parlé des travaux, parlons des fêtes offertes aux mem-
bres du Congrès.
L'illumination au feu de Bengale de la tour de la Cathédrale, en
quelque sorte obligatoire dans toutes les fêtes, est toujours un très
beau spectacle.
Le bal a été très nombreux et très brillant. La salle de spectacle,
ornée de tentures à dessins blanc et bleu tendre, présentait un
coup d'œil très agréable.
Outre les réunions quotidiennes soit à la table d'hôte, soit dans
les salons du château, ii y a eu un banquet présidé par M. de
Caumont. La salle était décorée d'écussons entourés de drapeaux avec
les noms des villes où se sont tenues les neuf premières sessions du
Congrès.
Les toasts portés sont les suivants :
M. Ernest-Emile Hoffmann,conseiller et député, de Darmstadt (1) :
La France a, par ses institutions, donné une nouvelle vie aux peuples ; son
excellente législation a été utile au monde entier; ses lois, relatives à l'admi-
nistration financière, ont amené une nouvelle époque dans l'administration des
communes.
Puisse cette France, amie de l'Allemagne, être grande et heureuse ! Puis-
sions-nous ne jamais revoir un temps où la France et l'Allemagne seraient hos-
tiles l'une à l'autre !
Dans cet espoir, je propose un toast au bonheur de la France qui nous reçut
si amicalement, et qui, par ses dons, a contribué à adoucir les souffrances de
Hambourg.
M. le baron Wedekind, conseiller supérieur de l'admiration géné-
rale des eaux et forêts du grand-duché de Hesse, de Darmstadt :
Le Congrès scientifique de France a ouvert ses rangs aux étrangers. Par lÃ
déjà vous avez prouvé que rien ne vous est étranger sur le terrain de la science ;
vous avez démontré que le règne intellectuel embrasse l'humanité entière, et
(i) Celui qui envoya à nos inondés de 1840 des dons en nature, tels que lé-
gumes secs et chemises.