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467 amaicur des ails, il s'y connaissait. Un mémoire sur le com- merce, qu'il lui dans une assemblée publique de celle compa- gnie, lui mérita des applaudissements : il écrivait avec facilité et élégance. Son désintéressement et son ardeur à servir ses concitoyens méritaient une vieillesse plus heureuse selon le monde; la solidité de son esprit, sa religion et ses vertus le dé- dommagèrent des revers de sa fortune. Il mourut à la suite d'une maladie de deux ans, en 1749, dans un Age fort avancé. « Une partie d e l à gloire de ce digne citoyen est d'avoir su concilier le négociant el l'homme de lettres. Il avait formé une colleclion considérable des livres les plus curieux en plusieurs genres, et particulièrement sur l'histoire cl le com- merce de celle ville. Celle colleclion de plus de quatre mille volumes, avec trente cartons remplis de manuscrits el de piè- ces fugitives, se trouve aujourd'hui entre les mains des Grands- Àuguslins de celle ville qui se font un plaisir de les commu- niquer. « Ses armes d'azur au mouton saillant d'argent moucheté, à la bordure composée de m ê m e , d'argent el d'azur. (1) » Nous avons cité quelques fragments des lettres qui nous restent de Pierre Gacon. La famille compte encore, parmi ses gens de lettres, une nièce du Poêle sans fard, M me Dufour, née à Paris, en 1758, auteur d'un grand nombre d'ouvrages et de manuels. On peut consulter là dessus la France littéraire do M. Quérard. F.-Z. COLLOMBKT. ( 1) Lyonnais dignes de mémoire, lomc H, page 216-218.