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420 La septième section, littérature, a été, comme d'ordinaire, plus riche en belles paroles qu'en faits. On y a peu appris. Cependant, on doit distinguer les communications de M. Friehs sur la littérature des patois. M. de Lavalette veut encore escamoter le Congrès au profit de Paris. Il propose d'y élire un comité chargé de publier les travaux dos membres du congrès durant l'intervalle des sessions. Dans la huitième section, architecture, beaux-arts, histoire de l'art, on a remarqué la savante et très intéressante dissertation du directeur Schadow relativement à l'influence du christianisme sur les arts, et le rapport de M. Bard sur la restauration du chœur de la cathédrale de Strasbourg. "Voulez-vous connaître maintenant la statistique du congrès? M. Silbermann en a donné une très détaillée ; en voici un ex- trait : Souscripteurs au congrès 1457 Membres présents à Strasbourg 1008 Dont étrangers à la ville 518 309 Français, 159 Allemands, 33 Suisses, 11 Italiens, etc. Il y a eu i l jours de travaux, 11 séances générales et 89 séances de sections. On y a discuté 99 questions du programme; on a lu 103 mémoires et on a abordé 74 questions non comprises dans le programme, sans compter une foule d'observations communiquées. Outre ces travaux des sections, il y a eu une excursion à la colonie agricole d'Ostwald fondée par la ville de Strasbourg. On est allé aussi visiter les manufactures de Mulhouse où les membres du Con- grès ont été reçus par la société industrielle, dont les bâtiments ren- ferment des collections d'histoire naturelle et un musée des produits de l'industrie cotonnière de 1767 jusqu'à nos jours; véritable expo- sition permanente et comparative. Pour terminer ce court exposé des travaux du congrès, je vous prie d'insérer ici l'analyse élégante qu'en a faite M. Spach, archi- viste du département, la voici : « Il y a mille ans aujourd'hui, deux princes, deux frères, s'é- taient donné rendez-vous avec leurs armées sous les murs de Stras- bourg. C'étaient Louis-le-Germanique et Charles-le-Chauve. L'é-