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L'ETUDE DE LA LANGUE. SUITE ET FIN (i). IV. Avant d'arriver à la langue classique, fruit de ce long tra- vail, il n'est pas sans intérêt de voir les grammairiens à l'œuvre. Au moment où la langue se débrouille, être gram- mairien est une chose considérable. Les discussions gramma- ticales occupent la première place dans les conversations et les correspondances littéraires. Alors le critique a la vue basse, il regarde de près, considère chaque détail, armé d'une loupe; il chicane sur un mot, sur une lettre, portant son attention sur l'expression et non sur l'idée. Les auteurs mécontents dé- signaient par le nom de souligncurs les critiques qui souli- er) Voir la livraison 94, }>. 29t.