Revue du Lyonnais » série 1 - n°16 ( 1842 ) » pp.265

     ÀRÀRICA                  ET             RHODÂNICA,
                            ARCHÉOLOGIE

            DES DEUX FLEUVES DE LYON.



   Les étrangers qui abordent Lyon par les points de l'est ou du
raidi, ne peuvent se lasser d'admirer le site enchanteur de notre
ville. Du premier surtout, ils contemplent sous son plus bel aspect,
au-dessus de ses deux fleuves, cet amphithéâtre de coteaux dont la
Saône baigne le pied, et que surmonte d'une manière si pittoresque
le sanctuaire de la Mère de Dietl, protectrice de la cité (1). Il ne
   (1) C'est une tradition que le culte de Marie fut apporté à Lugdunum par
son premier pontife saint Polliin : et si elle ne peut être considérée comme
une donnée proprement historique, elle est plus que fort vraisemblable*,
parce que ce culte de la Vierge mère, dont on ne saurait préciser le com-
mencement, et qm semble remonter aux temps apostoliques, devait être ré-
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