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     VENTS D'AUTOMNE.

                        Gteaie.



Quand j'étais tout enfant, à l'automne venue,
•l'aimais, dans le grand pré, courir au vent, le soir ;
J'aimais voir s'agiter, au bout de l'avenue,
Le chêne dont la plainte invitait à s'asseoir.



J'aimais ce bruit des vents à travers le feuillage,
Ces mugissements sourds dans les pins du Pila,
Ce grondement lointain, simulacre d'orage,
Ces vestiges flétris de l'été qui s'en va !