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               3lwmiation& littératm.

                                  IV.




  NAPOLEON APOCRYPHE,
                        PAR M. L. GEOFFROY '.




    Quand un cri funèbre, parti du rocher de Sainte-Hélène, vint
apprendre à la France que Napoléon était mort, on ne crut pas de
suite à cette triste nouvelle : beaucoup de personnes la considérè-
rent comme une manœuvre politique, tendant à effacer le souvenir
du grand homme dont le nom seul épouvantait encore la race que les
baïonnettes étrangères avaient installée sur le trône de France. Bien-
tôt, cependant, la vérité de ce grave événement fut démontrée; mais
elle ne fut pas unanimement reconnue. Les préventions et les doutes
qui s'étaient d'abord manifestés avaient été avidemment recueillis
par les classes populaires : quelques années plus tard, une grande
partie de la nation française, et surtout les anciens soldats qui

  * Paris, Paulin, éditeur.