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                   REVUE

DU LYONNAIS.
                    -TirqrftggÊTi:




     UN SOIR SUR LA COLLINE.


   Un soir, c'était à l'heure où la lune décline,
Il était venu seul s'asseoir sur la colline
Dont nul n'éveille plus l'écho silencieux ;
Et là, le cœur saignant de ses douleurs passées,
Prêter l'oreille aux voix de ses sombres pensées,
Et chercher l'avenir dans les regards des cieux.


  Et tout en ce moment se taisait sur la terre ;
Les vents étaient muets au vallon solitaire ;
Le nuage immobile oubliait son chemin ;
Mais les fleurs inclinaient leurs odorantes urnes,
Et le doux rossignol chantait ses chants nocturnes,
Comme pour célébrer quelque invisible hymen.