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439 compte de toutes ces difficultés à M, le maréchal de Villeroy, et on attend sa réponse dont j'aurai soin de vous faire part... » Le 25 septembre 1717, Cholier, prévôt des marchands, écrivait ce qui suit : « Recevez, Monsieur, mes remercîments des deux odes que Monsieur votre frère m'a données de votre part; j'ai été très sensible aux marques de votre souvenir, et il y a longtemps que je sais combien vous faites d'honneur à votre patrie, et que je lis avec plaisir vos ouvrages. J'en ai eu un fort grand d'apprendre que le maréchal de Villeroy vous avait chargé des inscriptions pour le piédestal de notre statue équestre. Nous avions trouvé quelque chose à dire à celles qui sont venues de Paris. Je vous envoi-e ce que nous en avions pensé, et ce que nous croyons qui convenait; l'Académie de Lyon veut aussi entrer en licè, il est bien juste que des Lyonnais travail- lent pour un si beau monument, et que M. le maréchal a si justement à cœur. Je suis persuadé que personne n'y réussira mieux que vous. » Le 9 décembre 1717, lettre du frère de Gacon : « SI je n'avois eu, Monsieur mon très cher frère, qu'à vous dire mon petit sentiment sur vos belles inscriptions, je n'au- rais pas tardé si longtemps à vous écrire, mais je voulais vous faire pari de celui de notre consulat, et quelque soin que je me sois donné, je n'ai pas pu y réussir. J'ai seulement appris que quelques membres de notre Académie travaillent à en faire, surtout le P. Colonia, jésuite, et M. Laisné, le cadet, di- recteur de la Monnaie. On m'a même dit que ces messieurs les monderaient a l'Académie lorsqu'elle se rassemblerait, ce qui se fera incessamment. Reste à savoir qui décidera des vôtres et des leurs. On dit ici, car, comme vous voyez, je ne sais rien de positif, que monseigneur le maréchal de Villeroy se chargera de ce jour-là , mais je n'en crois rien. C'est un sei- gneur savant en bieu des choses, mais qui ne se pique pas de celles là ; j'oserais dire que l'on ne peut pas m'en imposer là - dessus. Quoiqu'il en soit, je serai attentif sur tout ce qui se