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260 couteau traditionnel est long, assez large, plat, coupant des deux côtés vers la pointe, et toujours parfaitement émoulus ; on le porte ouvert, quelquefois passé dans la ceinture, plus généralement dans les cordelettes de la sandale qui montent en losange jusqu'aux genoux. Pour le pâtre montagnard de toutes les contrées, le feu est une jouissance réelle, et l'on peut dire que les plus douces heures de sa vie sont celles où, à demi couché avec son chien devant une bouriée qui pé'ille, il chante les refrains qu'il apprit tout petit enfant, et qu'à leur tour, à la veillée, ses enfants apprendront de lui. EVAIUSTE MALUNDON DE MONTYEL.