page suivante »
203 estivale du fleuve n ' e û t point lieu, et que r a r e m e n t ou vit le Rhône aussi bas. M. l'architecte A. F l a c h é r o n fit alors quelques nivellements d o n t il résulte que la hauteur de la sole de la galerie se trouve à Vassieux de i m 5 o , et à lieilleux de o m 85 au-dessus du R h ô n e . E n p a r t a n t de ces données, et d'après les distances connues de ces points, on trouve que la chute à Lyon devait être d'environ •2"< 5 o , et qu'à Weyron l'orifice du canal avait son aire à om 22 au-dessous du Rhône ( î ) . O n r e m a r q u e r a que ce d e r - nier résultat s'applique au m o m e n t d'un des plus bas étîages connus, et comme il résulte des observations faites p e n - d a n t les 10 années comprises e n t r e 1826 et îQl^o, par MM. les ingénieurs des ponts et chaussées, que le m Rhône a une hauteur m o y e n n e de i I/J. au-dessus du zéro de l'échelle du p o n t Lafayette , il reste encore u n e très belle marge pour la prise d'eau, en supposant même qu'elle fût sujette à p r é s e n t e r quelques intermittences m o - mentanées. Q u a n t à la c h u t e , à L y o n , on voit qu'elle se r é - duit à i m 35 au-dessus des eaux moyennes, et c'est la con- sidération de cette exiguïté qui est la principale raison sur laquelle on se base pour récuser l'emploi de ces galeries comme aqueducs. Mais doit-on s'arrêter à celte objection quand on est dans l'ignorance la plus complète sur la destination précise de ces eaux ; de ce qu'elles ne (1) Les diverses proportions que l'on peut établir d'après les données de M. A. Flachéron, conduisent à o m , 19 ou à o m , a5, et nous avons adopté la moyenne o m , 22. Les différences en question peuvent dépendre des mesures qui, n'ayant pas été prises dans un but très spécial, doivent naturellement être affectées de quelques légères imperfections, et il suffit d'un petit nom- bre de centimètres pour amener des modifications notables sur d'aussi grandes longueurs.