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100 twuœ> Avérai/ ae /etme femœne. Dans ce vieux manoir délabré, Toi qui conserves ta jeunesse, Dont lo front brillant est paré Des attributs d'une déesse, Brune Cérès, à l'œil fripon, Révèle-nous ta destinée : Dis-nous si la loi d'hyménée D'un mari t'imposa le nom ; Si ton cœur partagea sa flamme, Ou, comme il advenait souvent, S'il fallût t'avouer sa femme Sous peine d'entrer au couvent. Aux frais bluets de ta couronne Bien des étés ont-ils encor Mêlé sur ton front de Madone Les épis mûrs aux blonds cifs d'or:1 Ou bien, pauvre fleur moissonnée, Comme ces fleurs, avant le temps, Ta beauté s'est-elle fanée Pour toujours après le printemps ?