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Des Deux-Siciles. . . . .            Jérôme Napoléon.
De Suisse                            Lucien Napoléon.
De Suède et de Finlande .    .       Joachim Napoléon.
De Portugal                          FélixNapoléon, prince de Luques.
De Westphalie                        Napoléon Borghèse.
D'Autriche et de Hongrie .   .       François I e r , ex-empereur d'Autriche.
D'Ecosse et d'Irlande . .    .       Georges III, ancien roi d'Angleterre.
De Pologne                           Poniatowski, déjà roi.
De Bavière                           Maximilien-Joseph, déjà roi.
De "Wurtemberg                       Frédéric, déjà roi.
De Saxe                              Frédéric-Auguste, déjà roi.
De Bade                              Le grand duc Charles-Louis-Frédéric.
De Danemarck et de Norwége   .       Frédéric VI, déjà roi.
De Sardaigne                         "Victor-Emmanuel, déjà roi.
De Bohème                            Fréd-Guillaume III, ex-roi de Prusse.
De Valachie et Moldavie .    .       Fréd-Auguste, grand-duc de Holstein.
De Russie                            Nicolas, grand-duc de Russie.
De Moscovie                          Constantin, grand-duc de Russie.
De Sibérie                           Michel, grand-duc de Russie.
   Ces rois auront pour successeurs leurs descendants mâles et légi-
times, par ordre de prémogéniture; à défaut de ces héritiers, l'em-
pereur des Français nommera un roi au trône vacant. Enfin, avant
leur avènement, les rois devront toujours prêter, par-devant l'empe-
 reur des Français, serment de foi et hommage à l'Empire.
   Ces ordres, par lesquels Napoléon divise les royaumes et répartit
les royautés, sont reçus et exécutés avec une humble résignation.
L'ancien empereur d'Autriche essaie seul d'obtenir des conditions
meilleures par l'intervention de sa fille l'impératrice Marie-Louise.
 Cette princesse, entraînée par les sollicitations de son père, tente
de fléchir la sévérité de Napoléon. Sa démarche, sévèrement
blâmée, n'obtient aucun succès. La santé do l'impératrice, altérée
déjà par les fatigues d'une grossesse avancée, reçoit un choc funeste
 par ce refus ; quelques jours après cet événement, elle meurt en
 mettant au monde, avant terme, un fils qui lui survit.
   Pendant quelque temps, Napoléon reste absorbé par la douleur
 que lui a causé la mort de l'impératrice. Bientôt cependant la vue
 des trois fils et de la fille que lui a laissés Marie-Louise le rappelle