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DE L'ACTION DES COMPTOIRS NATIONAUX SUR LE CRÉDIT INDUSTRIEL. Les capitaux sont la base fondamentale de l'action industrielle ; sous des formes diverses, ils font naître le produit et activent le travail national. Il est donc nécessaire que rien n'arrête leur mouvement, il faut, au contraire, que tout soit disposé pour favoriser leur création, et faciliter leur emploi. Dans ce but, chacun s'agite pour trouver la meilleure organisation financière qui puisse développer le crédit public et surtout l'asseoir sur des bases solides dans l'intérêt général du pays. Les moyens de circulation du capital sont insuffisants ou vicieuse- ment combinés. Les capitaux s'immobilisent par le prêt hypothé- caire sur la propriété ruinée trop souvent par le service des intérêts supérieurs au revenu, ou ils se dispersent dans l'industrie qui prend alors un développement anormal, tel qu'il en résulte une réaction per- turbatrice pour le travail industriel, ou bien encore attirés par des chances aléatoires scandaleusement créées, les capitaux se tiennent en réserve pour servir d'aliment à un jeu démoralisateur. Les banques privées qui devraient être, dans l'action du crédit, ce 20