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DES TENDANCES SOCIALISTES DU GOUVERNEMENT. RÉPONSE A LA LETTRE DE M. PETETUV. MONSIEUR, En apprenant que vous me faisiez l'honneur, — si périlleux pour rc 0 1 ] ' , — d'une réponse, je m'attendais à voir la question qui nous di- Vls e, précisée avec plus de rigueur, serrée plus étroitement, laisser en- tift échapper la vérité sous la puissante pression de votre logique. Ce re sultat aurait été au moins pour moi, qui cherche la vérité, une e °ropensation à ce que mon amour-propre pouvait souffrir dans cette Polémique inégale. Dois-je le dire ? mes espérances ont été déçues, et •Ie n'ai rencontré qu'une critique vive et brillante, là où je prévoyais,— ° u je craignais peut-être, — une victorieuse réfutation. ( Vous me permettrez donc de rétablir le débat sur le terrain où je ' a vais placé, et vous ne trouverez pas mauvais, qu'au lieu de m'en B '°igner à la suite de vos habiles digressions, j'essaie de m'y main- en ir. La vérité gagnera, je l'espère, tout ce que la discussion aura Perdu en imprévu et en étendue. Voici les propositions que j'avais avancées ; j'avais indiqué d'abord ^ e le caractère commun des écoles socialistes qui se sont mêlées à la évolution de Février, avait été une confiance exagérée dans le pou- v r °i , comme moyen de réaliser leurs doctrines ; qu'elles avaient con- f é r é l'autorité comme l'instrument pratique de leurs succès ; en a autres termes, qu'elles avaient compté beaucoup plus sur le gouver- nement, pour appliquer leurs systèmes, que sur l'adhésion indivi- ^uelle des hommes. JO