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                                     LYON
 APRÈS                       LE 9                  THEKMIDOK.
                 e
             2       EXTRAIT INKDrT Dïî L'HISTOIRE DE LYON, PAR M. '/. MORIN.




                                    (SUITE ET FIN).




     Par un arrêté du 7 brumaire, les représentants firent une troisième
  épuration des autorités de Lyon et du département du Rhône. Les
 Conseils généraux de la Commune et du département furent sup-
 primés et remplacés, le premier, par un corps municipal, composé du
 maire, de vingt officiers municipaux, d'un agent national et de son
  substitut, et d'un secrétaire général ; le second, par un corps adminis-
  tratif de huit membres. Les comités révolutionnaires, déjà réduits à
 neuf par Fouché, furent de nouveau réduits à un seul. Il est inutile
 de dire que ce remaniement des fonctionnaires eut lieu dans le sens
 du mouvement imprimé alors aux institutions. Le maire Salamon,
 non encore installé, fut maintenu dans ses fonctions. Cependant, dans
 la pente qui emportait les choses, chaque pas faisait trouver insuf-
 fisant ce qui avait précédé. Les hommes de la réaction furent satis-
 faits en général des choix faits par les représentants ; cependant,
ils en critiquèrent plusieurs avec beaucoup de vivacité. Le maintien
de l'agent national Perret, de son substitut Verret, et en masse la
composition de l'administration départementale excitèrent leurs
plaintes.
    De cette épuration, on peut faire daterMa dépossession .complète du
parti révolutionnaire ; car le très-petit nombre de ses membres qui
restaient encore dans les pouvoirs, n'y étaient maintenus que par des
faveurs personnelles. Les fonctionnaires expulsés allaient à leur tour
sentir les dures atteintes de ces lois révolutionnaires, dont ils avaient