Revue de Lyon » n°1 ( 1849-1850 ) » pp.746

                    POÉSIE.

                      SONNETS.



                            L'autre lui dit: Qu'allcz-vous faire '
                            Voua voulez quitter votre frire'....
                            L'abacncti est le plus grand des maux !
                                                               LÀFONTMNE.




                  LE VOYAGE.


                       SÉVILLE.

                                       Quien no lia visto ScviMa.s,
                                        No ha visto Mai'aviilas.
                                               PROVEUBF: E S P A O \ O I , .



Séville a ses palais bâtis du temps des Mores,
Ses temples à la foi par Ferdinand rouverts,
Sa tour d'or, où Colomb expia dans les fers
Le tort d'avoir conquis un nouvel univers.
Séville a ses jardins aux fontaines sonores,
Ses forêts d'orangers, de palmiers toujours verts,
Et son Guadalquivir, son fleuve aux flots amers.
Lui porte en son reflux le tribut de deux mers.
Séville a ses taureaux, ses danses, ses guitares,
Ses femmes qu'on admire ainsi que des fleurs rares.
Et ses amours éclos aux feux de son soleil.
Vraiment, pour me sembler un séjour sans pareil,
A Séville la belle il ne faudrait encore
Que les deux yeux si doux de celle que j'adore.