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                         POÉSIES.



                     SERMENTS.

                           IV.

•V attesterai l'Aurore et le Soir! — l'Aurore
Ou pâle et pluvieuse, et pourtant douce encore,
Ou vive et débordant à l'orient vermeil,
Comme une mer de pourpre où brûle le soleil ;

Soirs, et vous aussi, vous qui faites éclore
Les étoiles, flambeaux que tout amant adore,
Que chaque nuit j'épie et dont je prends conseil,
En regagnant le toit où m'attend le sommeil,

Et je dirai : Parlez de vos voix éclatantes,
Parlez, ô vrais témoins des tendresses constantes !
Depuis l'heure où sur moi son sourire a brillé,

Je vous adjure ici, dites, fus-je infidèle ?
Dites, sans que mon cœur ne s'élève vers elle,
Oh ! me suis-je endormi, me suis-je réveillé ?




        UN SOURIRE           DE     L'HIVER.

                           V.


Non, non, le rude Hiver n'est pas toujours morose ;
Pour l'amant,il abonde en ravissants tableaux :
Festons d'argent, noués autour des noirs rameaux,
Buissons tout hérissés d'aiguilles ; — toute chose