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                    ET DE SALUBRITÉ EN FRANCE.                          121
     Cette intervention plus sérieuse de l'autorité administrative réclamée
v^t nous, lorsqu'elle aura été réglée par les législateurs, ne sera ni
Plus arbitraire, ni plus tyraunique qu'une foule d'autres formalités ou
dispositions législatives qui, dans l'intérêt commun, limitent les droits
   e
     Propriété sur un grand nombre d'autres points, moins importants à
"°tre avis. Le négociant que ses affaires, l'ouvrier que son travail
  Créent de s'établir dans telle localité, ne doivent-ils pas être protégés ?
    es
       t-ce pas au pouvoir à veiller, en toute occurrence, sur leur pér-
o n é , sur leur famille ? En compensation des charges que la société
  e
    ur impose, et pour les mettre à même de les remplir convenablement,
 ne
      faut-il pas que sa vigilance s'étende sur tous les faits susceptibles
 "'influencer la santé publique ?
     Si les mesures que nous sollicitons, et dont la sagesse est sentie par
  ° Us , viennent à être prises, on ne rêvera plus aux phalanstères, il no
Ser
     a plus urgent de songer à la création de ces cités ouvrières dont
 ° n s'occupe, aujourd'hui, dans quelques grandes villes, pour assurer
   Ux
        artisans de meilleures conditions hygiéniques. La transformation
ues quartiers insalubres, des habitations malsaines s'opérera inévita-
   'ernent. Ne sera-ce pas là un moyen puissant de diminuer les chan-
t s , la gravité de certaines maladies, d'entraver la marche des épidé-
n les
  ? , de prévenir leur intensité et leurs ravages? Les secours à domi-
Cl e
   ' > les charges des hôpitaux ne deviendront-ils pas moins lourds
Pour le pays?Enfin, la mortalité, dans les grands centres de popula-
  l0n
       i ne sera-t-elle pas sûrement intluencée d'une manière heureuse
P ar les changements introduits dans le régime intérieur?... Déjà, par
Ce
     lui a été fait, l'expérience a prononcé ; les résultats obtenus sont la
Preuve du bien que l'on peut encore obtenir, en achevant ce qui n'a été
|lu entrepris. Les vices que nous avons rapidement signalés ne sont pas
 es
      seuls qui appellent la sollicitude de l'Administration et des Conseils,
 lui exigent que l'on comble, au plus tôt, les lacunes existantes dans la
loi,
    ^ peine la toiture recouvre-t-elle ces édifices défectueux, que déjà les
Magasins, les étages intérieurs sont peuplés. Quelques avantages,
luelques faveurs momentanées de la part des propriétaires pressés de
""étirer un revenu, attirent bientôt de malheureux locataires qui, en
  e
   hors de toutes les prescriptions hygiéniques, viennent s'exposer à
 •Jus les dangers, à tous les maux que l'humidité, la fraîcheur de sein-
   ables habitations entraînent toujours. 11 n'est pas un médecin, à
  y°n en particulier, qui n'ait eu, maintes fois, occasion d'observer, de
  a
    "er des rhumatismes, des paralysies, des altérations organiques, de*