page suivante »
748 POÉSIE. Matelots, levez l'ancre ! Aux iles fortunées, Sur la rneç, en chantant, guidez nos destinées ; .le veux voir ce rivage où l'idéal fleurit. Là , tout cœur sait aimer, toute idée est profonde ;, L'humanité grandit dans une paix féconde ; Et, comme le printemps, toujours l'âme sourit ! GRENADE. Pleure comme une femme ce i-oy.iume que tu n'as pas su défendra comme un homme... L \ MÈRE DE ROABDII.. Pleurez ce beau royaume, ai-je dit, û mes yeux ! Le temps fuit, nous touchons au terme du voyage, Et vous n'aurez pas vu, sous son ciel radieux, Cette fleur de beauté, d'amour et de, courage. Poétiques récits, doux nom d'Abencerage, Demeures aux héros construites par les dieux. Vous brillez en mou rêve, ainsi qu'en un mirage. Et mes regrets vous font encor plus merveilleux. Mais j'emporte en mon cœur l'illusion vivante; Toute terre promise, est plus belle à ce prix !... Heureux souvent qui meurt avant d'avoir appris ! Et maintenant, poursuis ta marche, mais plus lente. Et laisse, o mon coursier, que je respire encor (les Heurs et ces rayons teintés d'azur et d'or !