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                          P0ÉS1K.                                  747


                      CORDOOE.
                                       Cnrdonea sa mosquye...
                                                    VICTOR HUGO.


Si j'étais le sultan, le maître des Espagnes,
Ce n'est pas à Madrid que je tiendrais ma cour ;
Mais j'aurais, ô Cordoue, en tes larges campagnes,
Ma ville pour l'hiver, et pour l'été ma cour.
Le cor nous éveillant, dès que luirait le jour,
Tirais, avec mes preux, chasser en tes montagnes,
Et ma douce sultane attendrait mon retour,
En guidant sur tes flots l'essaim de ses compagnes.
Quand l'heure de prier sonnerait au beffroi,
Mon peuple envahirait ta géante mosquée,
Entre toutes alors éclatante et marquée.
Oui, je ferais de vous, si jamais j'étais roi,
Mon palais favori, ma ville sans rivale ;
Si jamais j'étais dieu, ma grande cathédrale !



                       EN MER.
                                                       ai-va
                                          Bcata pctamus arva
                                                 HoiùCE.


Matelots, levez l'ancre ; au vent harmonieux
Déroulez les contours de la voile éclatante ;
Quittons cet hémisphère et portons notre tente
Sous un ciel plus clément, sur des bords plus heureux.
De ce monde vieilli n'insultons pas les dieux :
En vain pendant longtemps il trompa notre attente ;
C'est le sol paternel ; et, si son sein fermente.
Fuyons, mais en laissant une larme d'adieux.