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AI. LE MAUQUIS DE FOU DHAS. 74i) plaie profonde de l'immoralité ; car rien ne sert la cause de l'immo- ralité comme le plaidoyer frappant des exemples. Voilà pourquoi j'ai voulu parler de cette littérature annaliste dont M. de Foudras est un des plus remarquables et des plus eminents adeptes. — Il m'a semblé bon et utile de protester contre ce fléau de scepticisme qui tend à s'emparer de notre monde romancier; carie roman s'introduit dans toutes les classes de la société, toutes les portes lui sont ouvertes, et il ne doit pas abuser de cette hospitalité qu'on lui donne, pour laisser là où il passe le découragement et le mépris de ce qui nous entoure. — Que M. de Foudras ne raille pas la morale, qu'il respecte le monde social dans ses liens les plus sacrés, l'honneur dans le mariage, et l'innocence dans la famille ! Et je lui pardonnerai ses boutades dans le genre de celle-ci : « Les Saltimbanques, c'est, après Robert-Macaire, le chef-d'œuvre du théâtre moderne. La pre- mière de ces pièces est tout l'esprit de notre époque, comme la se- conde en est toute la philosophie.... » , pourvu qu'il renonce à nous faire croire qu'un Caprice de grande dame est toute la moralité de notre siècle. F. T.