page suivante »
688 CHRONIQUE MUSICALE.
craindre de jamais chanter plus faux qu'à présent : mais son organe se brisera ; on
ne l'entendra plus du tout : et ce serait vraiment dommage, quoiqu'elle soit encore
meilleure à voir,
— Le Grand-Théâtre ne demandait pas mieux, lui, que d'en terminer avec éclat.
Les dispositions étaient prises, et les places déjà retenues ; car tout Lyon , I e
ay avril, avait pu lire en tête de l'affiche cette amorçante annonce :
Clôture de Monsieur Duprat!
Clôture de Monsieur Flachat !
Clôture de Madame Arga ! !
Mais hélas ! l'intéressant spectacle a manqué par impuissance du principal acteur.
Se sentant vraisemblablement trop faible pour les exigences d'un rôle dont il avait
pressenti toutes les difficultés, le fort ténor, au moment décisif, a battu en retraite ;
et, Flachat étant parti, par itidisposilion de monsieur Duprat, la clôture de Madame
Arga n'a pas eu lieu !
Au mois d'octobre donc. On nous fait pour la réouverture de splendides pro-
messes. M lle Masson. Bravo ! — Betlini. Bravo! Bravo! — M. Meillet. Bravo, en-
core ; car celui-là nous rendra sûrement Flachat pour l'année suivante.
DD.
LÉON BOITEL , gérant.