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                            CHEMIN DE FER


DE PARIS A LYON, DE LYON A AVIGNON.

    SIMPLE   CALCUL rOUH   J.'ÉDIFICATION   D U PUBLIC ,   AU TOIKT DE VUE DU   TRAITÉ

                           AVEC LA COMPAGNIE Dit      ST-ÉTIEHNF.




    L'Assemblée législative, en décidant qu'elle passerait à une seconde
 délibération sur le projet de loi, a réservé formellement la discussion
des voies et moyens d'exécution de la plus importante de nos lignes
 ferrées. Le traité conclu par M. le Ministre des travaux publics avec
la Compagnie du chemin de fer de St-Etienne sera donc nécessaire -
ment soumis à l'appréciation de la Chambre qui, nous l'espérons bien,
apportera, dans ses investigations, tous les soins que réclame un
examen de cette nature.
   En attendant que la lumière se produise dans cette ténébreuse af-
faire, il nous a paru utile de faire ressortir, à l'aide de l'impartiale in-
flexibilité des chiffres, tout ce qu'il y a d'insolite, de monstrueux, dans
les avantages concédés à la Compagnie de St-Etienne, à laquelle on
attribue des profits énormes, sans chance de perte, et sans compensa-
tion utile à l'Etat, ce qui constitue, au poiut de vue du droit, le contrat
le plus léonin qu'on puisse s'imaginer.
   Les conditions financières faites avec la Compagnie de St-Etienne
sont les suivantes :
   Forfait à 11 millions pour la construction de la ligne parallèlement
a celle qui existe de Lyon à St-Etienne, dans le parcours compris entre
Lyon et Givors, sur une longueur de vingt kilomètres. 11 millions
Pour vingt kilomètres, c'est 550,000 francs l'un, soit le prix maximum
établi par des calculs fondés sur l'expérience des faits accomplis. On
remarquera, dès-lors, que la Compagnie de St-Etienne ne fait pas un