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                    ET DES COMMUNES SUBURBAINES.                     167
  e
  " 1789 sont propres au pouvoir municipal, c'est-à-dire qu'elles sont
  ûe
       son essence, et qu'elles dérivent de sa nature.
      Après avoir énuméré certaines attributions d'un intérêt plus général
  auxquelles ne peuvent prétendre les représentants de la commune,
  11 a
         ajouté : « Il n'en est pas de même des fonctions propres au
  pouvoir municipal, parce qu'elles intéressent directement et particu-
  lièrement chaque commune que la municipalité représente; aussi ses
  Membres ont-ils le droit propre et personnel de délibérer et d'agir ;
  8e
     ulement ils sont soumis en cette partie à la surveillance, à l'ins-
 Pection, à la tutelle des corps administratifs supérieurs, parce qu'il
  Uflporte à la nation toute entière que les communes qui les compo-
 s t soient bien administrées. »
     Ainsi tout ce qui, à un degré quelconque, intéresse la commune,
 rentre dans les attributions des conseils et des pouvoirs municipaux.
   t D'après la loi du 18 juillet 1837, ils ont mission de régler, sous la
 Sl
    mple surveillance du préfet, 1° le mode d'administration des biens
 communaux ; 2° les conditions des baux à ferme ou à loyer dont la
 durée n'excède pas dix-huit ans pour les biens ruraux, et neuf ans pour
 le
    s autres biens; 3° le mode de jouissance et la répartition des pâtu-
 ra
    ges et fruits communaux autres que les bois, etc.
     Autrefois ces actes administratifs étaient réglés par ordonnance
r
  °yale. La loi du 18 juillet 1837 dispense même de l'autorisation des
 Préfets.
     L'initiative appartient aux conseils municipaux pour un grand
nombre de délibérations ; mais elles sont soumises selon les circons-
tances à l'approbation du préfet, des pouvoirs exécutif et législatif, et
du conseil d'état.
     Voici les principales :
     Discussion et vote du budget des dépenses et des recettes com-
munales ordinaires, extraordinaires et des fonds de police ;
     Acquisitions,aliénations et échanges de propriétés communales ;
     Tarifs d'octroi, emprunts, vente et achat d'objets mobiliers ;
     Baux à loyer dont la durée excède dix-huit ans pour les biens ru-
ra
   ux, et neuf ans pour les autres biens ;
    Établissements d'écoles et collèges communaux, musées, etc. ;
    Projets de réparations, constructions, d'alignement, d'ouverture de
ru
   es, places ; de ponts, théâtres, marchés, abattoirs, canaux, égoûts,
trottoirs, plantations d'arbres-,
    Concession de travaux publics à des compagnies ;
    Acceptation de, legs et dons à la commune ;