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                     ET DE S.VUJBIUTK EN FRANCE.                          IK

   certains préceptes, de certaines règles hygiéniques, ne peuvent avoir
   ''eu impunément.
       Aujourd'hui, l'autorité profitant des leçons de l'histoire, voulant
   Prévenir le retour, autant que faire se peut, de ces épidémies meur-
  tri
      «res, de ces maladies graves, de ces fléaux qui ont sévi si fréquem-
   me
       nt sur les populations ignorantes, a pris l'initiative, a demandé aux
  a
     °)iimes spéciaux de faire connaître non-seulement les mesures géné-
  rales les plus propres à arrêter ces malheurs, mais encore les moyens
  Particuliers d'améliorer la situation du plus grand nombre, d'accroître
  Je bien-être, les jouissances de la vie commune. Tels sont les motifs,
  ie
      s principes qui ont décidé la création des conseils de salubrité.
       Depuis longtemps, ces institutions existent en France, dans un cer-
  tain nombre de départements et de grandes villes : elles ont rendu des
  services signalés à Paris, à Bordeaux, à Toulouse, à Lyon. Leurs tra-
  v
     aux ont été recueillis, et forment un répertoire instructif, un corps
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       ouvrage qui permet déjuger des services rendus. Le Conseil de salu-
  brité du Rhône, fondé en 1822, composé d'hommes actifs et éclairés, a
  exercé, depuis cette époque, une puissante action sur les progrès de
     hygiène publique. Son intervention, dans une foule de questions d'in-
  'erèt général, a facilité au pouvoir les moyens de les résoudre de la
 Manière la plus utile : « Défenseur officiel de la santé, il a veillé, il
 v
    'eille sur elle avec une infatigable sollicitude, il la protège contre les
 empiétements, contre les dangers des arts, des métiers, des profes-
 sons incommodes ou insalubres, s'appliquant toujours à ne sacrifier
 '" l'industrie à la propriété, ni la propriété à l'industrie. »
      Voulant étendre à tout le pays une institution dont l'importance et le
 Mérite sont incontestables , un ministre zélé pour le bien public,
 '"• Tourret (de l'Allier), dont le passage au pouvoir a été trop rapide,
 a
      créé, le 18 décembre 1848, des Conseils d'hygiène et de salubrité,
 " ar 'stous les arrondissements de la République. Son successeur, l'ai-
 ent exécuter cet arrêté, a, le 15 février 1849, déterminé le nombre des
 Membres et le mode de composition de chaque Conseil. Enfin, M. le
Préfet du Rhône, le 26 avril 1849, reconstituant, le Conseil ancien, a
a
  PPelé dans son sein six médecins, quatre chimistes ou pharmaciens,
"eux vétérinaires, trois ingénieurs, agriculteurs ou industriels.
      Ces quinze membres sont nommés pour quatre années, et doivent
^'re renouvelés par moitié, tous les deux ans. Le Conseil, ainsi consti-
  "é, doit fonctionner et comme Conseil de salubrité d'arrondissement,
fc
    ' comme Conseil du département siégeant au chef-lieu.
      N a pour mission de donner son avis sur toutes les questions coin-
                                                               y