page suivante »
DU COURS DE ZOOLOGIE. 305 caractère que le tout. Mais, dans les êtres organisés, il n'en est pas ainsi : l'individu forme un tout ; on ne peut en retran- cher aucune partie ni en ajouter aucune, sans porter atteinte à cette individualité. La composition, qui n'est qu'accessoire pour les corps orga- nisés, est, au contraire, le fait essentiel pour le règne minéral ; et la forme, qui n'est qu'accessoire pour les corps inorgani- ques, est, au contraire, d'une importance absolue pour les êtres vivants. Examinez, analysez toutes les nombreuses varié- tés de carbonate de chaux, c'est toujours, quelle que soit la for- me qu'il revête, du carbonate de chaux. Mais voyez les corps doués de vie; sous ces formes si multipliées que d'individua- lités, quelle que soit la nature de leurs éléments ! La vie, c'est donc la forme continuée par le tourbillon vital, naissant dans la conception, douée, à l'étatadulte, de la faculté de se propager par génération dans des individus nouveaux, et qui se détruit, après une certaine durée de temps, par la cessation du tourbillon vital. Dans le règne minéral, rien ne vil, ne naît, ne meurt, ne se propage. CHAPITRE III. ENCHAÎNEMENT DES TROIS RÈGNES ET RELATIONS ENTRE LES DEUX RÈGNES ORGANISÉS. Les rapports entre les règnes de la nature n'existent pres- que exclusivement que dans deux substances, l'air et l'eau. Ces rapports ne sont nombreux que dans ces substances qui se retrouvent abondamment dans leurs élémenls constitutifs. 11 y a même plus, c'est que les substances minérales solides qui 20