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450              LE CHEVAL DE CARRIÈRE.

 Pauvre vieux serviteur ! toujours, dès sa jeunesse,
  Il servit l'homme, et l'homme, insultant sa vieillesse,
  Le récompense ainsi des services rendus !
  Quoi ! pour tant de labeurs, pour tant de jours perdus,
  Pas un jour de repos sur de la paille fraîche,
  Ou sur l'herbe des prés... pas d'avoine à la crèche!


  Oh ! si le vieux cheval pouvait être homme, un jour !
  Si l'homme devenait vieux cheval, à son tour !

                                         F. COIGNET.