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                          CHALON-SUR-SAÔNH.                       kU)

    nant de l'abbaye de Maizières, et une petite épreuve de
    cette Vierge si justement admirée dans l'église rurale de
    Santenay (Côte d'Or), dont J. Bésuillier fut l'auteur. Elle se
    trouvait autrefois à l'angle d'une rue, et fui recueillie à Saint-
    Pierre après l'orage révolutionnaire.
       L'hôpital des malades, dans l'Ile de Saint-Laurent, peut
    être considéré, avec ceux de Beau ne et de Nuits, comme un
    des plus remarquables de France, par sa bonne tenue, et la
    propreté toute flamande qui y règne.
       Les principales familles de la ville de Chalon et du Cha-
    lonnais se plurent à combler cet établissement de leurs lar-
    gesses et à le prendre sous leur patronnage. Au nombre de
    ses bienfaiteurs, nous trouvons une Gasparine de Grammonl
    et un Claude Thiard de Bissy. La renaissance encore enve-
    loppée dans la pensée gothique, la renaissance libre et déga-
    gée de toute tradition précédente, les XVII e et XV! IIe siècles,
    ont concouru en inégale portion à la construction de ce monu-
    ment. La grande salle-chapelle est extrêmement curieuse par sa
    voûte ogivale en bardeaux, ses verrières peintes, ses tombes et
    ses épitaphes historiques, ses meubles richement sculptés, du
    XVII e siècle. La pharmacie de cet hospice le dispute en re-
    cherche et en propreté aux plus élégans salons de la cité. —
    La petite église de 1 hospice de la Charité, près du rempart
    Sainte-Marie, mérite d'ôlre visitée, à cause de quelques pré-
    cieux tableaux qui la décorent.
       L'échevinage s'établit à Chalon en MCCLVI, les maires
    n'y datent que de MDLVI. La mairie, dès son origine, occupa
    ces bâtiments de la rue Saint-Georges, que nous venons
    seulement de lui voir quitter, qui agrandis et refaits successi-
    vement, ne présentent aucun caractère historique digne
    d'inlérêt. Il serait vivement à désirer, et je m'associe for-
    mellement au vœu déjà émis par le Patriote de Saône et
     Loire, que la maison de ville devenue inutile, vit se groupe»-

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