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398 Li:s SOEURS DE SAIKT-JOSEPH. soit pour celui des hôpitaux et autres établissements du diocèse (1). Le 20 décembre 165V, cette maison fui érigée en commu- nauté religieuse par Camille de Neufville, et il commit à cet effet quatre Sœurs professes de l'ordre de la Visitation Sainle- Marie, afin qu'elles demeurassent dans le couvent jusqu'il nouvel ordre. Des lettres du mois d'octobre 1664, enregis- trées le 7 septembre 1665, confirmèrent cet établissement, où devaient être observés le vœu de religion et celui de clôture ; statuèrent que les biens el revenus de la maison seraient toujours administrés par des Directeurs séculiers, que l'on ne pourrait y recevoir que des filles repenties, et que, chaque jour de la saint Louis, un service serait célébré pour la santé et prospérité du roi. Les biens et revenus consistaient en fondations, en maisons à Lyon et à la Guillo- tière, puis en rentes fondées et en renies perpétuelles. Parmi les fondations, nous pouvons rappeler celle de Michel Combet, docteur en théologie, curé de Saint-Romain, el de Saint- Pierre-le-Vieux, laquelle porte, en dale du 20 juillet 1656, donation d'une maison avec ses dépendances à Saint- Forlunat, paroisse de Saint-Didier, vignes et terres. Plus, le 13 avril 1658, don de 200 livres de renie, pour que chaque dimanche et fête solennelle, une messe basse soit célébrée par un chapelain qui aura le titre de Prieur de la Magdeleine. Ce titre fut supprimé par lettres patentes du 2 septembre 1760, et les fruits du Prieuré unis à la communauté (2). ( r ) La rue actuelle de Saint-Joseph s'appelait alors rue Saint-Jacques. Elle dut sons doute sa nouvelle dénomination à la présence des Sœurs de Saint- Joseph. (2) Inventaire général et raisonne, chronologique el historique des titres et papiers de ta Maison et Communauté des t'ïlles Pénitentes de Bellecour. Cahier in-folio de quarante-neuf feuillets. Archives de la préfecture du Rhône.