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232               KSQL'ISSli DÃfNii ANALOGiK

vcmenl de composition constitue à lui seul à peu près
toute la nutrition et le mouveraent de décomposition est
peu sensible. 31 en résulte que chaque molécule appelée et
fixée dans le tissu d'un organe par l'affinité nutritive, y
 reste probablement très-longtemps et se maintient dans sa
place pendant la plus grande partie de la phase embryon-
naire. Aussitôt après la naissance, le mouvement de décom-
position devient plus actif et la prépondérance du mou-
vement de composition, quoique très-sensible encore, n'est
plus cependant aussi dominante. Les molécules assimilées
séjournent donc probablement moins longtemps dans chaque
organe et obéissent plus tôt à la force décomposante ou éli-
minatrice. Ce résultat s'annonce chez un grand nombre d'en-
fants par un peu d'amaigrissement pendant les premiers
jours de la vie ; après ce temps, la décomposition semble
se ralentir, et, le mouvement de composition reprenant le des-
sus, l'accroissement continue à s'opérer. Au fur et à mesure
des progrès de l'âge, l'accroissement diminue graduellement
de vitesse, par suite d'une décroissance également graduelle
du mouvement vital en général et de l'action assimilatrice en
particulier, comme si la force s'usait, s'épuisait, en s'em-
pioyant à la constitution du mécanisme et au jeu des fonc-
tions. Enfin tout s'accomplit avec lenteur chez le vieillard ;
le désir et la volonté sont moins énergiques et moins impé-
rieux, les actes sont moins prompts; la substance organi-
que plus dense, plus solide, a des éléments moins muables et
l'habitude établit entre chaque partie du tout un lien de per-
sistance et d'homogénéité. ï! en résulte que les molécules
qui, à cet Age, font partie intégrante de nos tissus, y sé-
journent longtemps et ont moins de tendance à s'en séparer
pour céder à la force décomposante. Aussi le déclin et le
décroissement tiennent-ils moins a l'augmentation de la
force décomposante qu'à la diminution graduelle de la