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KSUUISSI'. IM'NK ANA1.0GIK, KTC. 217 propres, ayant pour but de nous faire connaître, non seule- ment leurs noms, mais encore leurs analogies, leurs rapports entr'eux et la place qu'ils occupent dans la série des êtres. La loi sèriaire, dont la nécessité est ainsi établie dans la science et qui repose sur l'ordre établi par Dieu lui-même dans la nature, enchaîne et lie par une incessante continuité tous les êtres et tous les phénomènes de la vie. Chaque être se groupe par quelques caractères avec d'autres êtres et forme avec eux une unité collective , de même que, dans l'évolution vitale d'un être, les phases les plus voisines l'une de l'autre se groupent pour former un âge et dans ces unités nouvelles le centre balance les extrêmes. « Une suite de termes de ces unités-groupes compose elle-même une autre unité puissan- tielle qui rentre dans une quatrième supérieure et toujours ainsi jusqu'au classement hiérarchique de toutes les unités in- férieures dans fUNITÉ UNIVERSELLE, jusqu'au classement de toutes les manifestations particulières de la vie au sein de la suprême UNITÉ vivante (1). » Développons ces données fonda- mentales. Si nous cherchons à saisir l'évolution vitale sous son aspect extérieur, nous voyons d'abord qu'elle repose essentiellement sur deux bases : 1° réunion et assimilation de parties pour former une individualité distincte ; 2° continuité temporaire de l'être , par une suite de transformations insensibles. Tout être se compose évidemment d'un certain nombre de parties unies les unes aux autres, et s'individualisant par l'action d'une loi de proportionnalité hors de laquelle rien de distinct ne saurait exister. Outre ce caractère agrégatif, il faut recon- naître qu'aucun être ne vit isolé et ne se suffit a lui-même; c'est, au contraire, par une communion permanente avec ( ' ) K -