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propres, ayant pour but de nous faire connaître, non seule-
ment leurs noms, mais encore leurs analogies, leurs rapports
entr'eux et la place qu'ils occupent dans la série des êtres.
   La loi sèriaire, dont la nécessité est ainsi établie dans la
science et qui repose sur l'ordre établi par Dieu lui-même
dans la nature, enchaîne et lie par une incessante continuité
tous les êtres et tous les phénomènes de la vie. Chaque être
se groupe par quelques caractères avec d'autres êtres et forme
avec eux une unité collective , de même que, dans l'évolution
vitale d'un être, les phases les plus voisines l'une de l'autre
se groupent pour former un âge et dans ces unités nouvelles
le centre balance les extrêmes. « Une suite de termes de ces
unités-groupes compose elle-même une autre unité puissan-
tielle qui rentre dans une quatrième supérieure et toujours
ainsi jusqu'au classement hiérarchique de toutes les unités in-
férieures dans fUNITÉ UNIVERSELLE, jusqu'au classement de
toutes les manifestations particulières de la vie au sein de la
suprême UNITÉ vivante (1). » Développons ces données fonda-
mentales.
   Si nous cherchons à saisir l'évolution vitale sous son aspect
extérieur, nous voyons d'abord qu'elle repose essentiellement
sur deux bases : 1° réunion et assimilation de parties pour
former une individualité distincte ; 2° continuité temporaire
de l'être , par une suite de transformations insensibles. Tout
être se compose évidemment d'un certain nombre de parties
unies les unes aux autres, et s'individualisant par l'action d'une
loi de proportionnalité hors de laquelle rien de distinct ne
saurait exister. Outre ce caractère agrégatif, il faut recon-
naître qu'aucun être ne vit isolé et ne se suffit a lui-même;
c'est, au contraire, par une communion permanente avec


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