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IH! lilKiKY. 'il!? qui t'ait ses éludes à l'aris, et de le maintenir dans la \oie de la vertu. » La réputation d'Anthelme grandit encore sur le siège épis- copal, tant il administra avec capacité les affaires ecclésiastiques et temporelles. Belley fut heureux sous son règne. Ce prélat écarta les malheurs d'une seconde disette ; il ceignit la ville de murailles ; il refit en partie l'église cathédrale ; il soutint avec vigueur contre le comte de Savoie ses droits de souve- raineté, tout en restant le modèle de la vertu chrétienne la plus parfaite. Sa mémoire est en grande vénération à Belley, qui s'est mis sous son saint patronage. Tous les ans, sa fête y est cé- lébrée avec solennité ; ses reliques, portées en procession dans les rues, excitent l'affluence et la dévotion des populations de la ville et de la campagne. Ayrald, surnommé le bienheureux. Quelques auteurs pré- tendent qu"il était issu des comtes de Bourgogne, frère de Guy, archevêque de Vienne, qui devint pape, sous le nom de Callisle II ; tous disent qu'il était de haute naissance et que, par une résolution soudaine, il quitta le monde, ses honneurs et ses fêtes, pour se retirer à Portes dont il fut élu prieur. En 1152, à la sollicitation des habitants de la ville de Mau- rienne, il fut nommé évoque de ce diocèse. Les historiens foui l'éloge de sa prudence et de ses lumières. Raynald. Près de Saint-Rambert, sur le chemin de Belley, on rencontre la petite chapelle du Reclus, naguères renversée par un éboulement de rochers, détachés des immenses bancs qui dominent la vallée. Le site de l'ancien hermitage reçoit des eaux de l'Albarine et des beaux arbres qui ombragent ses berges pittoresques, un charme indicible. Là vivait le jeune hermite Raynald, vers l'an 1115. Pour ce serviteur de Dieu, ce fut un grand événement qu'une Chartreuse dans son voisinage. Il s'empressa de visiter Portes, et de rocher-