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182 PROCÈS-VERBAL mosaïque, et reconnaissent avec satisfaction que le travail des res- taurateurs modernes n'est point au dessous de celui des artistes gallo- romains. SÉANCE DU 26. PRÉSIDENCE DE M. COMMARMOND. M. de Caumont appelle au bureau MM. Jourdan, Dupasquier, l'abbé Yernanges, professeur à la Faculté de théologie, M. Perret. M. de Caumont dépose sur le bureau la table analytique du bul- letin monumental, rédigée par M. l'abbé Auber, historiographe du diocèse de Poitiers. Cette table offre en racourci toutes les questions traitées dans le bulletin monumental : c'est un travail consciencieux et désintéressé de M. l'abbé Auber ; il serait à désirer, dit M. de Caumont, que chaque diocèse eut un homme spécial chargé par l'évêque de tout ce qui touche à l'histoire religieuse et au culte. Qu'à cet homme fussent confiées toutes les archives ecclésiastiques et l'inspection des églises : M. l'abbé Auber a déjà rendu sur ce point d'importants services. La Société vote des remercîments à M. Auber, pour le travail important et désintéressé dont il l'a dotée. M. de Caumont donne ensuite communication d'une lettre de M. le chevalier Joseph Bard, qui regrette de ne pouvoir assister aux séances de la Société, retenu qu'il est par une grave indisposition. Il prie la Société de protester contre la destruction de l'église de l'Observance. Les membres ne peuvent que s'associer aux regrets de M. Bard, l'œuvre de destruction étant consommée. M. le secrétaire entretient pendant quelques instants la Société des divers travaux qu'il a exécutés dans la ville et les environs de Feurs. Il a retrouvé le périmètre de l'ancienne ville, deux voies romaines, quelques rues antiques, l'emplacement et les fondations d'un palais, le plan d'un monument fort important qu'il regarde