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                        IJÃ PARTIIKNOÃŽS'.                   157

   Je (lirai donc que les vingt-six colonnes que Sluari a indi-
quées sur son plan, ne sont point du Parthénon, et provien-
nent de l'époque où ce temple fut converti par les chrétiens
en basilique.
   Une particularité assez remarquable dans la construction,
c'est que les colonnes des portiques étaient inclinées à l'in-
térieur, en sorte que les axes des colonnes d'angle ont une
inclinaison double, afin de contrebalancer avec plus de force
les poussées de l'édifice.
    Le diamètre de ces dernières colonnes est, en outre, plus
fort que les autres colonnes de 5 centimètres.
    Toutes les colonnes du temple n'ont point de base com-
me toutes celles de l'ordre dorique grec. Les colonnes du
deuxième rang du portique étaient d'un diamètre plus petit,
et correspondaient avec les axes de celles qui les supportaient.
Le temple recevait le jour à l'intérieur par une partie dé-
couverte ménagée dans sa toiture, ainsi que par la porte qui
était de bronze.
    La statue de la déesse était placée au fond de la cella, et
reposait sur le carré de tuff qu'on distingue encore aujour-
d'hui, et qui se compose d'une vingtaine de dalles exac-
tement de niveau avec le dallage du temple ; cette différence
de dallage ayant pour but de ménager les grandes dalles de
marbre qui auraient été perdues sous le piédestal de la statue.
    Quant à la disposition de l'opisthodome que beaucoup
d'auteurs ont voulu prendre pour un pronaos, erreur qui ne
s'explique que par le défaut d'orientation, elle se compose d'une
grande salle carrée, dont le plafond était soutenu par quatre
colonnes et non par six, comme l'avaient indiqué Stuarl,
Chandeler et autres. C'était dans ce lieu qu'était renfermé
 le trésor des Athéniens, trésor qui, au temps de leur prospé-
rité, se serait monté, suivant Barthélémy, a la somme de six
 mille talents, environ trente-deux millions de notre monnaie.