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RÉCLAMATION DE M. MONNERET AO SUJET DE LA RESTACRATION
DU PÉRUGFN.
M. Ch. Monneret nous éiirit pour réclamer contre l'omission de
son nom et revendiquer la part qui lui revient dans la restauration
du tableau du Pérugin. C'est avec lui que M. Terme, maire de
Lyon, aurait passé un traité qui lui accordait. 9,000 fr. pour le
transport de cette peinture du bois sur la toile, et 1,000 francs
pour sa restauration, sous la réserve expresse que, dans le cas où
l'œuvre serait rejettée par la Commission nommée à cet effet, par
suite de mauvaise exécution, la somme allouée resterait nulle, et
aucun dédommagement ne pourrait être exigé. C'est M. Monneret
qui aurait choisi, proposé et fait venir à ses frais, d'Aix-la-Cha-
pelle, M. Mortémart, et qui l'aurait mis do moitié dans le traité
passé.
Quant à la restauration do la peinture, confiée plus tard à M.
Maguet, auquel on aurait compté 7,000 francs au lieu des (,000
alloués à M. Monneret, nous ne suivrons pas ce dernier dans la
critique qu'il nous adresse sur les repeints et sur l'absence d'har-
monie que présente maintenant notre Pérugin. l e public peut juger.