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 3u         DE L'ÉTAT ACTUEL DE LA PHILOSOPHIE

 l'éloge mérité sous d'autres rapports par la psychologie ex-
périmentale de Drobisch, il nous sera difficile d'espérer que
la psychologie mathématique que l'auteur nous promet comme
complément de son ouvrage, avancera véritablement la science
de l'esprit. Le premier livre présente des parties dans les-
quelles on reconnaît le talent de l'observateur. La psychologie
mathématique, destinée à éclairer les variétés de l'expérience
par les lumières d'une haute théorie, donnera une statique
et une dynamique complètes des notions. Les idées ne seront
plus que des forces qui, selon qu'elles seront semblables ou
dissemblables, s'ajouteront ou s'enlredélruiront. Tout sera
soumis à un calcul exact qui montrera que certaines pensées
sont tantôt neutralisées tantôt provoquées par certaines autres
idées ; et les chiffres auront la première place dans toutes les
questions psychologiques.
    Quant aux deux autres parties de la métaphysique appli-
quée, c'est-à-dire, selon Herbart, la philosophie de la nature
et la physiologie (ou biologie), elles n'ont été traitées à part
par aucun sectateur du herbarlianisme. Leurs principes fon-
damentaux sont, du reste, ceux de la science dont nous ve-
nons de tracer l'esquisse.



                               V.


   La logique, nous l'avons vu, n'a d'autre but que démettre
de la clarté dans les idées. S'il arrive que plus on procède avec
rigueur, plus les contradictions de notre pensée deviennent
évidentes, la métaphysique est la qui s'efforce de faire dispa-
raître ces pénibles oppositions. Reste une troisième série de
notions, celles qui sont accompagnées d'un jugement d'appro-
bation ou d'improbalion. La science qui s'en occupe c'est