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506 LK UBRE-KCHANGE A LYON. binaison par laquelle elle sacrifierait son marché intérieur pourrait mériter le nom de ce « sage. » Si vous voulez savoir pourquoi l'industrie suisse peut se soutenir malgré la concurrence, ne cherchez pas d'autre cause à ce fait, que le bon sens et la prévoyance des industriels qui savent que la loi ne viendra pas indemniser leurimprudence ou pensionner leurs erreurs, en forçant les consommateurs à n'acheter que leurs produits. N'attri- buez cette force industrielle qu'à la liberté et à l'égalité, qui ont per - mis aux habitants d'échanger les produits de leur travail, contre les produits du travail étranger, de la manière la plus avantageuse pour eux ; qui ont laissé par conséquent les aptitudes particulières de la nation se manifester et profiter des circonstances favora- bles de son climat, de son sol et de sa situation ; en un mot, qui lui ont rendu possible la « découverte et la pratique delà loi des gravitations sociales, • pour parler comme l'école de Fourier. > Enfin, M. D. se résume en demandant comme une chose simple, naturelle, facile, ce qui est beaucoup moins réalisable que les doc- trines les plus hardies de la liberté commerciale. Il veut que les tarifs de douane « soient basés avantageusement et équitable- ment; »—mais s'ils sont avantageux pour la France, ils seront dé- savantageux pour les autres nations, comment seront-ils donc équitables ?— Pour faire cesser les représailles des douanes étran- gères, il demande que ces tarifs soient assez modérés pour faire cesser la contrebande ; — j e ne vois pas au juste pourquoi une modération de tarifs, en supprimant la contrebande, supprimerait également les représailles. Quant à l'industrie de la contrebande, pourquoi la rudoie-ton si fort? Si elle n'est pas naturelle, elle est au moins, grâce au système protecteur, « réellement nationa- lisée.— «De larges dégrèvements sur l'introduction des subsistances et sur les matières essentielles au travail manufacturier. » — Mais il ne faudrait pas oublier que la France est un pays principalement agricole, c'est-à -dire producteur de subsistances, et qu'il a la pré- tention de fournir la laine, la soie, le chanvre, le fer essentiels au travail manufacturier. Pourquoi le travail manufacturier serait-il affranchi de la concurrence étrangère, tandis que l'agriculture y serait soumise ? M. D. propose encore à la France d'entrer dans m