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CHALON-SUK-SAÔNK. 423 village de Dracy-le-fort, Corliambles, le solitaire clocher bysanlin de la Maison-Dieu, Etroyes, ce bassin du Bourg- Neuf, celle grande vallée que domine la tôle druidique de Monlabon, roi des Vaux, et la monlagne tourmentée dont Aluse aux renommés vignobles occupe la cime ; la ferme mo- dèle de la société agricole de Chalon, la sucrerie des Al- louetles, Châlenoy le royal ; au nord, l'immense forêt de Beauregard, semblant attrister l'horizon du souvenir des crimes dont elle fut le théâtre el voilant ma chérie commune de Demigny, la flèche en spirale de Crissey, le campanile ro- main de Virey-le-Grand, Sasscnay el ses touffus ombrages; le château de Rully, posé sur une sorte d'acropole, Lessard- le-royal si recueilli, si paisible. Champforgeuil el la Logère, Fonlaines-sur-Chalon, tout cet incroyable bassin de Ghaguy où l'agriculture et la nature sont également florissantes, où régnent la fraternité, l'émulation el la paix, l'un des plus beaux sans doute du département. Au midi, enfin, du côté de Lyon, les riches alentours de Sennecey, dont la vieille église de Saint-Julien sur la montagne semble consacrer le nouveau temple à l'orgueilleuse inscription : DEO. EREXIMVS, l'abbaye de la Ferlé, Varennes le Grand, Lux, Sevrey qui a toujours quelques parcelles de pré à vendre au^ électeurs do- miciliés ailleurs, qui veulent voler à Chalon, Lux, le ha- meau conslanlinius de Lux, tout le fertile canton de Saint— Germain-du-Plain, la montée de Pimonl, borne sépara- tive de la France du Nord de celle du Midi, et, au fond du tableau, de bleuâtres contours qui indiquent le radieux Ma- çonnais. Tout ce panorama est celui d'une plaine ; oui, sans doute, il n'y a là nuls grands effels de montagnes et de nature; nuls contrastes imprévus; mais quelle plaine accidentée et riche, quelle variété de broderies et de couleurs dans ce tapis arrosé par la Saône ! — F.l puis, la cote chalonnaisc n'est-elle pas