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                LES SOEURS DE SAINT-JOSEPH.                 399

   Le 5 juillet 1657, le consulat donna son assentiment à
l'établissement des filles repenties.
    De 17G0 à 1764, l'autorité civile et l'autorité religieuse
procédèrent à la suppression du Prieuré de la Magdeleine,
dont le sieur de la Noirie, prêtre, était alors titulaire.
    Les Sœurs de Saint-Joseph se dévouaient à tous les genres
de miséricorde, au soin des hôpitaux et des maisons de refuge,
à la direction des écoles, à la visite des malades, à la com-
position et à la distribution des remèdes. Elles formaient dans
les villes des compagnies de charité, et elles avaient au dehors
des Sœurs aggrégées qui vivaient dans la retraite et dans la
dépendance des Supérieurs de la Congrégation. Les Sœurs
de Saint-Joseph faisaient aussi des instructions aux filles plus
 âgées, et les réunissaient de temps en temps pour les exciter
 à servir Dieu et à remplir leurs devoirs suivant leur
 condition.
  Cette œuvre des Sœurs de Saint-Joseph était une des plus
belles de ce puissant et religieux XVII e siècle, qui en créa
tant d'autres de tout genre.