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168 nt'LLHTIX BIRUOGIlAPIIIQUI<:. Pietro fut obligé de quitter Rome, en 1809, il nomma Arevalo théo- logien de la Pénitencerie, en remplacement du P. Muzzarrelli, aussi déporté. Arevalo occupa cette place jusqu'au 25 décembre 1815, et alors il voulut retourner en Espagne, quelque effort que l'on fît pour le retenir dans un pays où ses lumières et sa sagesse étaient justement appréciées. 11 se retira au collège de Loyola (1). Le P. Gusia, né à Barcelone, en 1744, et reçu dans la Société en 1759, composa eu italien un grand nombre d'écrits sur différentes questions d'histoire et de théologie. Nous citerons spécialement une Vie de Constantin, en 2 volumes, 1780. Gusta se rendit à Naples, lorsqu'on y rétablit la Société, et mourut à Palerme en 1816 (2). Le P. Laurent Hervas, né dans la province de la Manche, en 1735, et admis dans la Société en 1749, fit ses derniers vœux à Forli, en 1769. Il avait professé la philosophie au Collège des no- bles, à Madrid. Dans son exil d'Italie, il cultiva surtout les mathé- matiques et les matières d'érudition. Rentré en Espagne en 1799, il s'y livrait à de grandes recherches historiques, lorsqu'il fut obligé de retourner en Italie. Pie VI le nomma bibliothécaire du Quirinal. Le P. Hervas mourut à Rome, le 24 août 1809. Son plus grand ouvrage est en italien, et porte le litre (Vidée de l'univers, contenant l'Histoire de la vie de l'homme, le Voyage dans le monde planétaire, et l'Histoire de la terre et des langues; Cé- sène, 1778 et années suivantes, 21 vol. in-4° (3). La partie des langues annonce une immense érudition. Les trois frères Masdeu, issus d'une noble famille d'Espagne, se distinguèrent par de nombreux travaux, en histoire, en littérature, en théologie et en philosophie. Le plus savant de ces trois reli- gieux, Jean-François, né à Palerme, en 1744, renonça à toutes les espérances de fortune, pour entrer dans la Compagnie, en 1759. Il suivit les Jésuites dans leur exil, et se fixa d'abord à Ferrare, puis à Ascoli. Distingué par le goût et l'érudition, poète et littéra- (i) La Biographie universelle a oublie le I'. Arevalo. (a) Caballcro, pag. là o. - Ami de la Religion, loin XXXIX', pat;, ut), (3) Caballero, pag. i Si.