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LA BOUHSE. N..., qui du parquet connaît toutes les frimes; Ou N..., si savant à carotter sur primes, Ou N... ; quelquefois, avant qu'il fût noyé, On l'a vu retourner un client fourvoyé. Emprunte de N... l'habile ministère : Nul ne sait mieux dorer une pilule arrière, Nul ne sait mieux que lui remonter le moral Du malheureux qui voit griller son capital. Garde-toi de ceux qui, pour tenter ton courage, Viendront l'offrir un huit, levé sur leur courtage. Arrière ces fêlons ! le Syndic en courroux Usera sur leur dos le fouet qui cingla N.... Surtout, pour rengréner, quand viennent les désastres, Prends soin de te munir d'un bon nombre de piastres; Car, au jeu, le plus fin ne gagne pas toujours; Les revers sont nombreux. Les amis de N..., Si fiers de ses conseils, de ses hautes manœuvres, Digèrent bien souvent de mortelles couleuvres; L'héroïque N..., le ruséN..., Plus souvent qu'à leur tour ont payé leur écot ; N..., sabordé par la crise d'octobre, Montre pour les valeurs un appétit plus sobre; L'Ajax de l'Avignon, le brave N..., De la Bourse un moment oubliant le chemin, Dut boucher à l'écart de graves avaries :