Revue du Lyonnais » série 1 - n°24 ( 1846 ) » pp.446

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qui accablent de louanges ridicules une copie médiocre, et critiquent
le modèle. En vérité, Monsieur, je commence à croire que nonobs-
tant la marche progressive du temps, les hommes ne changent pas.
Pour moi, les Français de 1846 ne valent pas mieux sous certains
rapports que les Romains du siècle d'Auguste, et si le poète Horace
était encore de ce monde, il n'aurait pas tort de nous jeter, à la
face, les vers insultants, que nous connaissons tous, odi profanum
vulgus et arceo.
                                                     G.