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•220                       KSOUISSK ll'lINIC   ANALOGIE

« l'inGnimenl grand, et de l'infiniment grand h l'inKninrciil
« petit (I). «
   L'homme et l'Humanité sont régis par la loi sériaire. Dans l'u-
nité hominale nous trouvons des unités secondaires, des grou-
pes de facultés, d'organes, de systèmes ; dans chacun de ces
organes ou facultés, nous trouvons des parties distinctes, des
éléments plus ou moins similaires, plus ou moins dissemblables,
et nous descendons, sous le rapport de l'organisation matérielle,
jusqu'à chacune des molécules composant le corps humain qui
n'est ainsi que l'assemblage d'un certain nombre de molécules
hominales.Telle est l'Humanité qui constitue aussi une unité,
l'unité humanitaire. Chaque homme représente une des mo-
lécules de cette grande unité collective et ces molécules huma-
nitaires , en se groupant diversement pour former les familles,
les nations, les confédérations, contribuent individuellement
a la vie du tout. Après ce rapport d'agglomération qui forme
la série agrégative, nous trouvons aussi dans l'homme et dans
l'Humanité une succession de phases, d'âges, une évolution
vitale dans le temps ; par conséquent, l'un et l'autre forment
encore une série par leur continuité temporaire. Enfin, comme
les diverses molécules de l'homme ou de l'Humanité, conver-
gentes et ralliées dans le but de la vie collective, y tendent ce-
pendant avec une énergie différente ; comme leur action est
inégalement mesurée et que les unes ont un rôle accessoire,
les autres une importance prépondérante ; il en résulte que
l'organisme hominal et l'organisme humanitaire nous pré-
sentent le troisième rapport que renferme la loi sériaire , le
rapport hiérarchique ou fonctionnel.
  L'Humanité est donc organisée à l'image de l'homme ;
comme lui elle a une vie partagée en plusieurs âges dont l'en-
chaînement constitue des phases d'accroissement, d'apogée et

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