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L.K l'AHTIIKNON. ICI placé dans le fronton occidental, et quelques fragments dan s le fronton oriental. Les quatre tôles de lions, servant de gouttière, existent encore. Kl sur les nonanle-deux métopes qui existaient, vingt ont été détruites, et vingt-deux se trou- vent aujourd'hui au musée britannique de Londres, où elles ont été transportées par lord Elgin, ambassadeur a Cons- tantinople, ainsi que quinze figures des frontons. Ces figures avaient été toutes dessinées en 1674 et 1678, par Carrey, dessinateur qui accompagnait le marquis de Monlel, am- bassadeur de France à Conslantinople. Ces cartons se trou- vent encore a la Bibliothèque royale de Paris. Quant aux sculptures de la frise qui se développaient sur une lon- gueur de cent soixante mètres, et qui contenaient plus de trois cent vingt figures en bas-relief, les voyageurs qui ont passé à Athènes, avant 1687, ont été assez heureux pour voir encore cette frise parfaitement conservée. En 1751 et 1753, Stuart et Réveil purent encore en dessiner une très grande partie. Un fragment de sept figures en fut détaché par M. Fauvel Alozs, consul de France à Athènes, qui le vendit à M. Choiseul Gouffier, lequel le lit transporter à Paris. Quelques années après, lord Elgin, le grand destructeur des monu- ments helléniques, en détacha une autre suite, longue de qualre-vingl mètres, et la fit déposer à Londres, où elle se trouve encore aujourd'hui. A propos du bas-relief de M. Choi- seul Gouffier, Millin dit, dans sa Description des Antiques, « avant que le fragment précieux eut été nettoyé, il conservait des traces non seulement de la couleur encaustique dont, sui- vant les Grecs, on enduisait la sculpture, inais encore, d'une véritable peinture, dont quelques parties étaient couvertes. Le fond était bleu, les cheveux et quelques parties du corps étaient dorés. » Quant aux autres sculptures, on en re- trouve tous les jours quelques fragments, grâce aux fouilles dirigées par le savant M. PiUakis, conservateur des atili- 11